samedi 16 décembre 2006
Absurde
Pendant que L'Europe, Les etats Unis et La Chine courtisent les puits de pétrole au Soudan et ferment les yeux depuis 6 ans sur le conflit au Darfour, ces enfants se contentent d'un bol de purée.
le livre du mois: Portnoy et son complexe
À cinq ans, Alexander Portnoy est déjà un enfant hors du commun. C’est un jeune garçon qui par son intelligence et son comportement de petit juif studieux fait la fierté de ses parents. Son intelligence lui vaut d’ailleurs d’être le plus brillant élève de son école… de petits juifs studieux. Sa mère, une maniaque de l’hygiène et de la propreté aime bien sûr son petit garçon si propre et si soigné, mais n’hésite néanmoins pas un instant à menacer le chérubin avec un couteau quand il refuse de finir son assiette. Son père est un courtier en assurance zélé et est, mis à part ses problèmes intestinaux, un père modèle et un employé respectable. Sans oublier sa sœur Hanna, qui, affligée d’un physique ingrat et d’une intelligence médiocre, reste compréhensive et sereine en toutes circonstances. Mais, au fil du temps, Alex grandit pour faire son entrée dans l’adolescence. À partir de là, ses hormones commencent à s’activer et il passe maintenant le plus clair de son temps à se masturber et à envoyer son foutre à divers endroits. Mais pire que cela, il commence à rejeter sa religion au plus grand désespoir de son père constipé et de sa maniaque de mère.
Magique
Du lourd!!
Je profite de ce blog pour vous proposer mes coups de coeur.
Voici donc The Philadelphia experiment avec un article apparu ds Citizen Jazz le 21 janvier 2002
"Le trio du Philadelphia Experiment, Caine, McBride et Thompson, est un all-stars réuni à l’occasion de ce disque tournant autour de la Philadelphie et de sa musique. Ces trois-là, plus quelques amis, se sont retrouvés en studio pendant quelques jours à l’initiative du label, et ont créé cet album. La ville de Philadelphie détermine le choix du répertoire : composition de Sun Ra (Call for all Demons), Grover Washington, Jr. cité (Grover et Mister Magic) ou encore Philadelphia Freedom d’Elton John.
Si Caine et McBride n’ont besoin d’aucune introduction, Thompson est probablement moins connu du milieu jazz. Il est d’abord le batteur-leader du groupe de hip-hop The Roots, ainsi qu’un érudit de la musique populaire noire américaine. Il est ensuite l’un des fers de lance du mouvement neo-soul comprenant D’Angelo, Erykah Badu, Macy Gray, Jill Scott, Bilal, etc. Il est enfin fondateur et animateur indéfatigable du site Okayplayer.
Thompson pose ici son groove caractéristique, léger et régulier, avec des breaks puisés chez la Motown, McBride joue jazz et funk aux basses acoustique et électrique et Caine ajoute un élément d’abstraction tout en se mêlant au groove et au swing.
Pour moi, l’album ne commence vraiment à fonctionner qu’à partir du sixième morceau, Ain’t it the truth. Bien qu’il s’ouvre assez bien avec la drum’n’bass abstraite du morceau-titre, les suivants sont beaucoup moins intéressants, avec des solos qui semblent faire du surplace. Avec Ain’t it the truth, on trouve le premier thème mémorable (certains morceaux n’ont pas de thème, avec des résultats inégaux) et la sauce prend. D’autres moments mémorables sont d’abord le duo piano-violoncelle, superbement arrangé, de Philadelphia Freedom, et ensuite les deux morceaux en solo. Solo de Caine d’abord, qui joue joyeusement sur Mister Magic, suivi de McBride qui se démultiplie pour un sublime Just the two of us funky à souhait, loin de toute mièvrerie.
Une très bonne fin de parcours donc, pour un album qui mêle librement et sans complexe groove, funk et jazz, avec quelques morceaux comme (re)MOVEd pour ne pas sombrer dans la facilité."